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                                                    Aujourd’hui 
                                                    
                                                    
                                                    Marilena Basso 
                                                      
                                    
                                                    
                                                     
                                                    Le chant 
                                                    Du coq 
                                                    Ouvre les rideaux 
                                                    Du jour. 
                                                    Personne ne voit 
                                                    Ce que je vois. 
                                                    Personne ne fait 
                                                    Ce que je fais. 
                                                    Personne ne sent 
                                                    Ce que je sens 
                                                    Parce que c’est moi ! 
                                                    Aujourd’hui je suis 
                                                    différente, 
                                                    L’aspect éblouissant 
                                                    L'intime heureux. 
                                                    J’ai réussit cela 
                                                    Parce que j’écris 
                                                    La douleur, le chagrin. 
                                                    Que le vent et le pardon 
                                                    Se chargent d’estomper, 
                                                    De devancer toutes les 
                                                    Tristes mémoires. 
                                                    Dès que tu es apparu 
                                                    Et es entré dans ma vie, 
                                                    Que tu m’as fait soupirer 
                                                    Le soleil s’est caché 
                                                    De honte 
                                                    D’attester 
                                                    Tant de bonheur ! 
                                                    Je n’ai pas eu de doute, 
                                                    J’ai recherché au ciel 
                                                    Une étoile luisante, 
                                                    Pour témoigner 
                                                    Ce beau roman. 
                                                    Mais, quelle joie ! 
                                                    J’ai repéré la lune, 
                                                    Qui m’a de suite conquise, 
                                                    Et, en observant d’ici, 
                                                    Si je ne me trompe, 
                                                    Je t’aime éperdument… 
                                                    Tu as conquis  
                                                    Un cœur brisé, 
                                                    Beaucoup critiquent, 
                                                    D’autres doutent. 
                                                    Serait-ce qu’à l’âge d’or 
                                                    Nous n’avons pas le droit 
                                                    D’aimer et d’être heureux ? 
                                                    Il me semble que sourire est 
                                                    interdit 
                                                    Pouffer il vaudrait mieux ne 
                                                    pas y penser, 
                                                    Un petit clin d’œil malin, 
                                                    A peine doucement… 
                                                    Avec autant  
                                                    De tabous et de préjugés 
                                                    En ce moment, l’envie que je 
                                                    sens 
                                                    C’est de cet amour graver
                                                     
                                                    Sur une pierre énorme, 
                                                    En forme de coeur 
                                                    Qu’aucun vent 
                                                    Du monde  
                                                    Ne pourra courber ! 
                                                    
                                                    
                                                     
                                                     
                                                    ( Tradução de
                                                    Luisa Fernandes) 
                                                      
                                                      
                                    
                                      
                                      
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