Il souriait
Sou…ri…ait
Je me
suis approchée,
J’ai
tendu la main,
Ses
cheveux de velours,
Sa peau
si douce,
Son
sourire innocent
Me
rappelaient quelqu’un de connu…
Je me
suis éveillée ensorcelée par cette
évocation
Qui
serait ce prince qui m’était apparu ?
Des
mois écoulés,
Des
années passées,
Des
jours et des jours
Je n’ai
pu oublier cet enfant.
Mais un
jour,
J’ai
aperçu derrière un voile
Des
petites dents éclatantes
De paix
et générosité…
La
journée était au pire
Mon âme
souffrait
Mais
l’enfant battu mon angoisse
Son
charme désarma mes insondables
chagrins !
Je n’ai
pu oublier mon rêve et j’erre dans la
vie
Cherchant l’enfant de ce rêve…
Je vois
souvent des cheveux de velours
Des
peaux douces et des sourires pareils
Et en
tous il est écrit:
« C’est
moi que tu attends ! »
Les
mains vides et le cœur débordant
d’espoir,
De
nouvelles convictions je muris
De
nouveaux exploits j’accomplis,
Cet
enfant habite chaque jour cote à cote
Soulage
l’oppression, atténue le désespoir.
J’habite tous les jours avec lui en
pensées.
Le même
sourire,
La même
confiance,
Noël,
c’est lui, pour moi !